vendredi 27 juillet 2007

Puisque c'est mon nom

Appelez-moi Stéphane. D’entrée de jeu je dois dire que je connais cette pièce par cœur. J’ai dû visionner pas moins de 20 fois la version en télé-théâtre avec le casting original réunissant Marc Messier, Giles Renaud, Serge Thériault pour ne nommer que ceux-là.

Je me demandais bien comment Antoine Bertrand aller reprendre ce rôle-titre plus grand que nature. Et les autres? J’avais des préjugés défavorables envers Luc Guérin. Il se débrouille pas mal je dois avouer.

Pour résumer, Stéphane Sylvain est un prof de théâtre à la carrière chancelante qui offre ses services pour enseigner son ART dans une salle communautaire de banlieue. Rapidement, le manipulateur en lui se manifeste. Il joue avec les bibittes des ces aspirants comédiens et s’en sert pour les manipuler davantage. Ceux-ci ont des personnalités variables : Jean-Guy le comique, Régent le poigné, Gilbert la femme au foyer satisfaite de son sort, Jacqueline la femme au foyer pas si satisfaite de son sort, Louison l’extravertie qui cherche toujours un peu à se matcher.

En 3 mois ils vont monter une pièce qui s’avère un ramassis de vaudeville berçant dans la création collective où les personnages de Jean-Guy et Jacqueline déversent de larges pans de leurs vies privées. Ça finit mal. La femme de Jean-Guy comprend la catharsis, le mari de Jacqueline, non. Ce passage était moins évident dans le télé-théâtre que dans l’adaptation d’hier.

J’étais curieux de savoir comment la scène de la fin serait montée. En film, la réalisation se contentait de faire un montage avec des photos montrant une pièce plus proche du vaudeville. Aucune référence n’était faite à une création collective en tant que telle. Là, on sent que Meunier a voulu se payer la gueule des théâtreux et de la prétention pédagogique de ce type de création en vogue au cours des années 70.

Antoine Bertrand cabotine pas mal mais ça ne détonne pas. Par moment je me suis demandé si les comédiens ne décrochaient pas parce que c’est devenu la norme dans les théâtres d’été. Reste que le show se tient et je connais assez la pièce pour avoir détecter quelques improvisations ici et là.

Il y a des p’tits trucs dans cette adaptation qui ne fittent pas. Quand ils font l’exercice d’imagerie mental, Stéphane spotte littéralement Louison qui se caresse de manière «vulgaire». C’est plus ou moins logique avec le personnage car plus tard dans la pièce il va plutôt se rapprocher de Jacqueline. Tout aussi vulnérable. Peut-être même plus.

Aussi, je ne comprends pas trop pourquoi le texte original a été modifié à certains endroits. Stéphane Sylvain admet être en année sabbatique alors que dans la version originale il se disait lui-même « plutôt sabbatique ». Un non-sens linguistique qui aurait dû rester là! Même chose dans la réplique juste avant où Jean-Guy demande à Stéphane s’il tourne dans « des commerciALS » sans faire l’accords du pluriel correctement. Ça a été changé en ramenant le tout au singulier. Cet erreur de français dénotant l’éducation du personnage, peu scolarisé. Enfin, ce sont des menus détails mais je suis un geek de Claude Meunier.

Je me demande bien ce qu’ont pensé les nombreuses personnes du 3e âge présentes dans la salle. La subtilité des gags à même le langage, propre à Meunier, passait souvent inaperçu. Les acteurs devaient d’ailleurs se demander qui étaient ces hurluberlus de la première rangée riant des répliques avant qu’elles ne soient dites!

Un bon gag de mise en scène. Drainville débutant en impro. Il fait plein de bruits juste pour mimer l’ouverture d’une porte. Un classique de débutants. Je ne sais pas si c’était dans la pièce originale mais c’est bien pensé.

Je le conseille à tous ceux désirant voir une pièce libre des contraintes de ce qu’on a appelé, à tort ou à raison, le genre « théâtre d’été.» Pas de claquages de portes, pas de stepettes exagérées (peut-être quelques-unes d’Antoine Bertrand mais ça collait avec le personnage). Plus subtil que Les voisins et aussi plus dramatique.

jeudi 26 juillet 2007

Hillbilly Fuckface

Désolé du temps pour reprendre du service…Il fait beau, c’est l’été. Vous avez mieux à faire que de lire ce blogue, non? Non? Vraiment? Alors je poursuis…

Je suis allé voir et surtout entendre en vrai la Voix de Glen Quagmire! Imaginez, la bande de Family guy au complet sur la scène de la Place des Arts.

J’ai ri et j’ai apprécié entendre un Seth Macfarlane affirmer que son show en est un de gauche. Il n’a pas le complexe de l’extrême-centre présent chez la plupart de nos artistes qui ne veulent pas se mouiller.

La soirée en tant que telle, donc. C’est évident que c’est dispendieux un spectacle de chaises à 73$. Merci à mon ami Matthieu Petit de m’avoir permis d’y assister à peu de frais. Gratuitement pour dire la vérité.

Le concept reste fort simple. Les voix de Family guy prennent place sur scène et lisent les répliques d’un épisode complet. Comme lorsqu’il faut approuver un épisode avant la mise en onde. J’avais déjà d’ailleurs vu l’épisode en question. Quagmire(YES!) perd son boulot de pilote d’avion et il est hébergé chez Peter quelque temps. Le tout entrecoupé bien sûr de flashbacks absurdes et hilrants!

Seth Macfarlane animait le tout avec un sourire indélébile. Le gars était content d’être là et ça paraissait. Il se permettait même des commentaires par-dessus le texte.
Dans un passage de l’émission où Peter Griffin regarde le « Redneck channel », on peut voir un documentaire adapté pour les croyances des Redneck. Le tout censuré par des allusions créationnistes si chères aux Américains. MacFarlane est alors sorti de son personnage pour affirmer qu’aux States ils devaient constamment dealer avec ce genre de shit. Il en a même ajouté en rappelant que Stephen Harper a des allures d’Hillbilly fuckface. Mourant.

D’ailleurs la censure religieuse a déjà frappé Family guy. Un clip représentant la dernière cène montre Jésus portant un toast et lève sa coupe. Les apôtres font de même et prennent une gorgée. Lorsque Jésus dit « ceci est mon sang » tous les disciples recrachent le vin divin! Mourant(bis).

On a eu aussi droit à une improvisation entre la voix d’Herbert, le vieillard pédo, et Chris, le fils dysfonctionnel des Griffin. Un échange rempli de gags en bas de la ceinture il va sans dire…les deux comiques ont su s’arrêter avant que ça ne dérape.

Le pacing pouvait paraître un peu brouillon mais ça rendait le tout très sympa. Les fous rires fusaient de part et d’autres.
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En terminant, je vous annonce que ce soir je vais voir Appelez-moi Stéphane. Je connais le texte par cœur. J’ai surtout en tête la version télé-théâtre avec entre autres Marc Messier et Serge Thériault. J’ai hâte de voir ce que ça va donner. Je vous en reparle demain.

mercredi 18 juillet 2007

Élise de Michel Vézina

L'été c'est fait pour critiquer des livres on dirait. Voici donc ma dernière critique d'un bouquin de Michel Vézina, Élise.

http://www.canoe.com/divertissement/livres/critiques/2007/07/17/4346856-ca.html

Stéphane

mardi 17 juillet 2007

Rattrapage Martel/Harper - Elizabeth Smart

J’ai vu Lexington Avenue se dissoudre dans mes larmes, version française de By Grand Central station I sat down and wept, est une véritable envolée lyrique en prose. D’une certaine manière, c’est aussi un "road book" comme dirait Michel Vézina. La narratrice, maîtresse d’un homme marié toujours en fuite de la réalité, nous convie à un voyage à travers les États-Unis, le Canada. Elle nous transporte aussi dans les méandres de sa propre souffrance.

Un flot continu d’images fortes et des métaphores surprenantes ponctue ce récit autobiographique. Elle l’aime son homme et elle serait prête à tout abandonner pour le suivre. Elle voudrait savourer chaque instant vécu dans les derniers jours comme un moment qui n’a jamais commencé, jamais fini. Constant. « Nous allons prendre le désordre du monde et nous en faire un nid suspendu qui se balancera confortablement comme s’il était aussi lointain, aussi oublié par l’histoire que le droit des Indiens à la liberté. »

Malgré son intensité, on peine à imaginer qu’un tel adultère ait pu alimenter une controverse. Peut-être est-ce dû au fait que c’est rédigé par une femme. Allez lire Montherlant et vous m’en donnerez des nouvelles. La propre mère d’Elizabeth Smart, à l’époque(1945), s’est servie de ses contacts au gouvernement pour empêcher la publication du bouquin.

Il ne faut pas lâcher le roman en pleine lecture. Et pas seulement parce qu’il est adroitement écrit mais surtout parce qu’il se lit comme on a l’impression qu’il a été écrit : d’un seul souffle. Les repères restent foule lorsqu’on reprend la lecture au beau milieu d’un long cri désespéré jusqu’à l’agonie.

Quand les émotions priment, les arguments, la logique, la bonne conscience prennent le bord. Et c’est tant mieux dans ce type d’autofiction, hyper subjectif par définition.

Mais la question demeure semaine après semaine : pourquoi Martel veut faire lire ça à Harper?

vendredi 13 juillet 2007

Mervil l'enchanteur

Le chanteur en mal de cause, Luck Mervil, monte maintenant au front aux côtés des assistés sociaux organisateurs d’événements tristounets tels Rozon et Legault. L’ex-chanteur de Rude Luck sait-il que nos deux bonzes tiennent un discours essentiellement à droite encourageant des projets d’affairistes. C’est Françoise David qui doit être gênée ce matin de lui avoir prêté la parole…

Le plus drôle c’est la plainte formulée par Mervil : « La Ville aurait dû nous dire dès le début que des policiers pourraient manquer parce que c’était aussi le Festival de Jazz et la Fête du Canada. On ne pouvait pas savoir, nous, mais eux, oui… » T’as jamais entendu parler du Festival de Jazz mon beau Luck? Pis la Fête du pays voisin non plus? Toi qui as déjà chanté à cette fête après avoir mentionné que tu étais souverainiste…J’ai même cru après que tu ne l’étais plus…Mais non, tu as appuyé Boisclair à la chefferie du PQ, un des candidats les plus à droite, pour ensuite te rallier à ….Québec solidaire, un parti de gauche.

Si j’étais toi Luck, je lirais autre chose que des slogans pour me constituer une véritable pensée politique cohérente. Là, tu es à l’implication politique ce que Richard Martineau est au commentaire d’actualité : tu dis tout et son contraire et tu ne sembles même pas en être conscient.

À quand un site Internet appelé «Que lit Luck Mervil»? Y a-t-il des volontaires pour lui établir une bibliographie? Où êtes-vous donc Messieurs Péan, Laferrière, Jasmin, Beaulieu?

Au secours, la naïveté ou l’hypocrisie de Mervil empeste…

jeudi 12 juillet 2007

Romane jour 233 - En vrac



Quand je disais que Romane était moqueuse...Elle se fout même de la gueule de son monstre favori! Ce n'est pas parce qu'elle est obligée de porter un casque à la Butch Goring qu'elle en perd son sens de l'humour.

Recherché : une giraffe répondant au nom de Sophie a été projetée hors de la poussette sur l'avenue Mont-Royal une fois de plus. Cette fois nous n'avons pas pu la retrouver.

Ah oui! Romane a prononcé dans le bain pour la 1ère fois le mot "Papa"! Certes, le tout était prononcé à même plusieurs va-va, fa-fa, ba-ba, etc. Mais quand même! C'est moi qui était avec...
Stéphane

lundi 9 juillet 2007

Rattrapage Harper/Martel - la suite
D’emblée, je dois admettre avoir toujours eu un préjugé défavorable quant au roman policier. Les romans d’Agatha Christie en particulier. Je devrais dire que «j’avais» ce préjugé car je me suis rendu compte que cette hantise provenait d’un malentendu. Je me suis rappelé mon secondaire 1. Le prof nous imposait la lecture d’un roman de cette vieille anglaise. Cette enseignante nous faisait un peu peur. Le livre fut lu avec crainte de ne pas avoir découvert les bons éléments pour notre compte-rendu. J’ai justifié cette hantise envers le policier en prétextant que la psychologie des personnages était négligée en ne s’appuyant que sur l’histoire.

Plus tard, j’ai vu une adaptation de Dix petits nègres. Gilles Pelletier m’avait touché dans son interprétation. Ça a tout de même pris du temps avant de me lancer dans la lecture du roman policier. Je reste un néophyte. Avec San Antonio et les polars trash, j’ai pris goût à ça. Maintenant je considère ce type de lecture comme un genre à part entière. Même l’expression «littérature de gare» me gêne un peu.

Que penser du roman Le meurtre de Roger Ackroyd alors? Ce n’est pas à proprement parler un roman trash. Mais la conclusion en contient des éléments annonciateurs.

AVERTISSEMENT LE PASSAGE QUI SUIT DONNE DES ÉLÉMENTS DE L’HISTOIRE
Le narrateur meurtrier, avec les quelques indices se trouvant dans le texte, surprend peut-être plus ou moins mais les indices n’en sont pas moins bien ficelés. Il faut aussi penser que dans les années 20 c’était nouveau comme concept. Et si on peut s’attendre à ce que le narrateur soit le meurtrier, qui aurait pensé qu’il finirait par se suicider suivant les bons conseils d’Hercule Poirot? D’où les signes précurseurs du polar trash.

Ce qui en fait un livre lu très rapidement. Ne serait-ce que pour refaire tout le trajet logique dans l’esprit parfois confondant de l’enquêteur Poirot. J’avancerais encore que ça annonce les films d’action avec un enquêteur à la retraite qui ne s’engage dans une mission que parce que celle-ci possède quelque chose de particulier. C’est à se demander si Poirot n’avait pas détecter dès les premiers instants que le bon Docteur Sheppard n’était pas l’authentique meurtrier de Roger Ackroyd.

Stéphane

vendredi 6 juillet 2007

Rattrapage Martel/Harper

J’ai lu les livres suggérés par Martel depuis quelques temps mais j’avais d’autres priorités. De toutes manières, je ne suis pas certain que notre bon PM soit aussi avancé dans ses lectures.

Petit mot sur Yann Martel d’abord. Son site, francisé par le prévisible «Que lit Stephen Harper?», est foutrement mal traduit. J’ai rarement vu un auteur aussi acculturé à l’autre solitude (une solitude tout de même entourée 300 millions de ses locuteurs de ce côté-ci de la flaque). Richler doit jubiler.

Martel, sur son site, glorifie Mackenzie King et Laurier comme quoi ils possédaient plusieurs livres. Pis après? Duplessis aussi avait une grosse bibliothèque. Lisait-il ses livres pour autant?

Il faut se méfier de ces listes d’indispensables lectures ou CD qui pullulent dans les périodiques. Mojo publie sa liste d’essentiels aux trois mois. Pivot dirigeait La bibliothèque idéale. Beigbedder s’est lui aussi livré à l’exercice dans son Dernier inventaire avant liquidation. Pourquoi alors suivre aveuglément un auteur même pas foutu d’écrire dans sa langue maternelle? Pour passer par la tête de Harper. Dans la mesure du possible.

D’ailleurs, je me demande ce qu’il a ressenti en lisant La ferme des animaux. Martel a-t-il voulu prévenir notre bon PM de l’ivresse du pouvoir? Harper qui n’a pas de vice-Premier ministre, qui a commis des décisions douteuses dans ses nominations ministérielles, serait-il candidat à l’abus de pouvoir dont sont victime les habitants de la ferme des animaux?

Les deux antagonistes du roman, Boule de neige et Napoléon, incarne le duo Trotski et Staline. Un Orwell désillusionné de l’URSS a tourné en dérision nos deux bolcheviques en métaphore porcine.

Si vous avez aimé La peste de Camus ou Rhinocéros d’Ionesco, vous apprécierez La ferme des animaux. Une belle fable animalière appelant à la vigilance politique. Si on pense surtout à la Révolution d’octobre en lisant le bouquin, les Révolutions française et américaine ne sont pas loin derrière.

jeudi 5 juillet 2007

François-Étienne désemParé

J'ai eu un doute quand je l'ai vu gauchement manoeuvrer un BBQ dans une pub de Canadian Tire. Un rôle muet de troisième ordre au sourire béat pour un acteur qui a de la gueule, qui s'exprime bien, c'est inquiétant. Par la suite, il prêtait sa face à une pub de comptables ou je ne sais trop. Là, je me suis dit : "ça va pas ben".

François-Étienne Paré(FEP) m'a déjà donné un atelier d'impro. Un gars aimable, à l'écoute. Il n'est pas là pour te démolir. Pas à pas, il te dit "ce qui va, ce qui ne va pas." Comme dans la comptine de Passe-Partour où on peigne une orange.

Bref, je ne le voyais plus que dans des spots publicitaires minables. Moi qui ne regarde pas trop la boîte à image, ça ne me rendait pas trop nerveux pour lui. Peut-être allait-il ressurgir dans une série lourde(comme les appelle PKP) de TVA ou de Radio-Can.

Le pire arriva. Je vois le visage angélique de FEP dans mon téléviseur me décrire toutes les beautés d'un paysage inouï. Le ton surjoué de son débit me laissait présager le pire justement. Je savais que c'était une autre de ces pubs minables; juste bonnes à faire manger les comédiens(sushi ou caviar?). Et que dire de la chute? Après que ce grand improvisateur enchaîna tout ce par coeur avec un enthousiasme sans surprise(vraiment trop joué!), il révèle à son interlocutrice figurante muette que tous ses joyaux touristiques, eh bien, il les avait vu au KKKANADA. COmme si c'était une surprise! Une proximité! Un si beau grand pays...le plus meilleur(dixit Chrétien).

Que t'arrive-t-il François-Étienne? Sincèrement, je me le demande. As-tu besoin de t'abaisser au rang des compagnies de pubs frauduleuses(désolé du pléonasme) qui ont placardé notre pays, le vrai, d'unifoliés de toutes sortes pour nous faire avaler leur nation-building à travers la gorge comme un poison? Honnêtement, fais-tu de la coke? Ça arrive à plein de comédiens...t'as pas à être gêné de ça.

Au moins dans les pubs du PLC aux élections de 2006, ils sont allés chercher des inconnus. Là, ils se servent de toi...à moins que tu dises que tu es...Fédéraliste! Dans ce cas, j'aurais préféré que tu aies des dettes de coke...

Stéphane

mercredi 4 juillet 2007

Capital sympathie



Petit retour sur le tournoi à Victo ce week-end. Ce grand week-end devrais-je dire.

Ma nouvelle équipe, L'ANONYMAT, a remporté les honneurs de l'Équipe la plus sympathique du tournoi...C'est la 2e année que je remporte ce distingué prix! À voir une des deux photos, on n'aurait pas cru...mais la photo avec sieur Ben Ash démontre bien la sympathie qui régnait au cours du week-end...Sympathie ou ivresse?
Stéphane

mardi 3 juillet 2007

L'âge du christ

Je ne me suis jamais pris pour le messie...et encore moins avec l'année qui débute aujourd'hui pour moi!

Stéphane