jeudi 27 mars 2008

Propaganda

Comme l'ours sortant bientôt de son hibernation(on l'espère!), je sors de mon mutisme des dernières semaines et j'en profite pour ploguer ma dernière critique de bouquin dans le magazine Jobboom...Intéressant ouvrage que cet essai de d'Edward Bernays, Propaganda, publié en 1928! Préface de Normand Baillargeon.

http://carriere.jobboom.com/mode-vie/lectures/societe/2008/03/16/5022211.html

Désolé de ces rares apparitions. Tant qu'à vomir des messages insipides comme le
ferait Rock 'n' dodu, aussi bien se contenter de l'essentiel.

vendredi 14 mars 2008

(Pas vraiment) un retour sur La petite pièce en haut de l'escalier

Comme tout a été dit ou presque sur cette pièce depuis une semaine, j'orienterai mon propos vers un aspect précis du show. Les accents. J'admets ici que mon expérience personnelle fera écran devant un quelconque commentaire que j'aurais pu émettre froidement sur le jeu des comédiens ou sur les déplacements. Aussi bien le dire tout de suite: je ne critiquerai pas la pièce de Carole Fréchette. Et je m'excuse auprès d'un prof de journalisme qui nous interdisait de raconter notre vie dans une chronique. Je suis toujours d'accord avec lui mais cette fois-ci, c'est afin d'illustrer le propos intial. De le mettre en parallèle.

Tout d'abord, remontons à Cuisine et dépendances, une pièce dans laquelle j'ai joué l'an dernier. Lorsque nous l'avons montée, le mot "amateur" était écrit sur nos visages. La troupe se présentait comme tel d'ailleurs. De plus, nous jouions une pièce française et nous avions décidé de laisser le texte tel quel car l'initiateur du projet, directeur de la Troupe du Losange, était lui-même français. Donc, oui, nous avions l'accent parisien.

Nous nous sommes fait reprocher ce choix artistique. Dans une émission de radio universitaire ou sur des blogues consacrés au théâtre. Nos accents n'était pas assez standards. Ou pas assez québécois. Même les deux français de la pièce se sont fait reprocher de mal imiter l'accent français! N'importe quoi...

Pourtant, les accents dans La petite pièce en haut de l'escalier(j'y reviens enfin) ne sont pas non plus uniformes. Loin de là. Julie Perreault et Louise Turcot ont un accent québécois à la frontière du joual. Tandis qu'Isabelle Blais a un accent "français international d'école de théâtre". Et Henri Chassé surjoue un peu en claironnant un accent franco-français. Qu'il casse d'ailleurs à un moment donné en déclamant "Fuck fuck fuck!"

Je ne me remets pas en cause les choix artistiques de la metteure en scène Lorraine Pintal. Je remets en cause notre manque d'honnêteté face à une oeuvre. Nos appréhensions, nos préjugés, obstruent notre vision et nous empêche d'émettre des commentaire honnêtes. Certes, nous n'arrivons jamais pur face à une représentation artistique. Nos préjugés, nos attentes logent bien au chaud dans nos cerveaux.

Mais dans le cas de notre pièce, si nous nous étions appelés Chassé, Turcot, Perreault et Blais, jamais la question des accents n'aurait été relevée dans Cuisine et dépendances.

jeudi 6 mars 2008

Je l'avais presque oubliée celle-là...

Allez voir le premier roman-photo de cette page. Celui intitulé Le petit nouveau.
http://info.jobboom.com/boulot-en-gros/

Stéphane

mercredi 5 mars 2008

La réalité éclipse la fiction

Coudonc! Normand Brathwaite incarnera son propre rôle dans une sitcom à Radio-Canada. Oui! Son personnage s'appellera bel et bien Normand Brathwaite dans une série de 22 épisodes nommée Grosse vie. Et, bien sûr, ça parlera d'une vedette de la télé qui a envie de vivre une vie normale loin des caméras et des projecteurs.

Passe encore que Guy et Sylvie dans Un gars, une fille soient affublé de leurs vrais prénoms, c'est maintenant rendu que Radio-Can diffuse chaque année une oeuvre de "fausse fiction". Tout sur moi et Legendre idéal ne reprennent peut-être pas intégralement le quotidien de ses acteurs mais c'est rempli d'allusions à leur carrière.

Est-ce que c'est pour ratisser dans le public des téléréalités qu'on tente de faire sauter la barrière entre les émissions de fictions et les autres? Peut-on dénoter un certain manque d'imagination?

Stéphane

mardi 4 mars 2008

Je poursuis les plogues!

J'ai presque oublié de vous faire mon lien mensuel vers le magazine Jobboom. Ce mois-ci ma critique du livre Téléréalité de Luc Dupont.

http://carriere.jobboom.com/mode-vie/lectures/societe/2008/02/14/4847757.html