mardi 10 novembre 2009

Quatre enterrements et un divorce

En lisant la manchette de La Presse, Quatre nouveaux décès au Québec(http://www.cyberpresse.ca/dossiers/la-grippe-a-h1n1/200911/10/01-920368-quatre-nouveaux-deces-au-quebec.php), j'ai cru qu'il s'agissait des 4 députés restant de l'ADQ...

vendredi 5 juin 2009

Plus de réalisme, moins de démagogie

La campagne d'ArTv avec les petites gueules d'artistes de la relève est a priori sympa. L'un et l'autre plus ou moins connu nous déballe leurs recommandations pour produire une meilleure chaîne de télé. Vous savez de quoi je cause? "Plus de show, moins de business!" "Plus de po-é-tique!" de scander le conteur Mathieu Lippé, un ex-camarade de classe.

Tout va bien dans cette pub sauf pour un élément. Un type mentionne "moins de politique". Pardon? Moins de politique à l'heure où les artistes éprouvent d'énormes difficultés à se faire reconnaître par Harper et son gouvernement?! Moins de politique à un moment où un chef de gouvernement racoleur démagogise en associant les artistes à des riches parvenus arborant leurs plus beaux apparats dans les galas. Il s'agit ici d'un mépris énorme pour les petites bidouilleurs marginaux réinventant la sculpture ou la peinture dans leurs ateliers. Un mépris gigantesque pour les musiciens gratouillant à gauche ou à droite dans les bars de la métropole ou ailleurs afin de se faire reconnaître et espérer beurrer leur pain avec autre chose que de la margarine Choix du président.

De nous dire en pleine face "moins de politique", c'est mentir tout étant parfaitement inconscient de le faire. C'est aussi discrètement prôner un art formaliste insignifiant, foncièrement bourgeois et élitiste qui n'a pas à se soucier de ce qui se passe sur le terrain.

Et ça nous plonge dans notre léthargie collective où nous continuons à occulter tout ce qui est de près ou de loin politique pour éviter les chicanes. Pendant ce temps, rien n'avance et le rapport de force favorise toujours les mêmes. Ceux qui ont intérêt à ce qu'on ne prononce pas le mot politique. Les dirigeants actuels. Les gouvernements ont intérêt à ce que les gens se désintéressent de le chose politique. Ils peuvent y faire passer les lois qu'ils veulent, changer un paquet de trucs avec notre approbation silenciense sous prétexte qu'on "s'en crisse de la politique. C'est plate." Une dictature soft. La seule étape démocratique dans le processus reste l'élection. Et avec le taux d'abstention qui augmente, ce ne pourrait qu'une question de temps et cette étape pourrait sauter. Je sais, j'exagère. À peine cependant.

Mais j'exagère moins que les prétendus artistes qui réclament moins de politque. Machiavel dort d'un sommeil léger dans cette pub.

Pous vous consoler, allez visionner la parodie faite par La bande raide.

lundi 9 mars 2009

Un après-midi philosophique

Il est surprenant de voir autant de personnes de la classe médiatique et politique se précipiter pour entendre Les confessions de Rousseau .

Stéphane

vendredi 13 février 2009

Se sucrer le Houellebecq avec de la sauce BHL

Une autre critique de bouquin juste là...

http://carriere.jobboom.com/mode-vie/lectures/societe/2009/02/10/8335491-jm.html

Bonne lecture!

mercredi 11 février 2009

Proulx quitte le navire

Le vieux loup de Gilles Proulx annoncait ici et là en catimini qu'il entamait des réfléxions quant à sa future contribution avec le Journal de Montréal. Surprenant, me disais-je, sachant que l'ancien animateur radio fort en gueule proférait incessamment des salves antisyndicales à CKAC il y a de cela quelques années. Pour lui c'était "À droite toute". Traitant sans discernement les BS de parasites, les syndicalistes de soviets( en cela il trouve un héritier en la personne du taré radiophonique de Québec qui affublait Françoise David du même épithète), les féministes de femmes à moustache plus castratrices qu'Amin Dada; bref, toute la société québécoise en quête de progrès y passait. Celle-ci se voyait réduite par Proulx au vocable "république socialisto-bananière". Très fort ti-Gilles.

Mais v'là-t-y pas qu'il se démet lui-même de sa chronique au Journal car il ne veut pas prendre position dans le conflit. Il a bien sûr précisé que les syndiqués du dit journal bénéficiait des meilleures conditions en Amérique du Nord. Pour ce faire, il a bêtement recraché ce que le patronat avait vomi dans ses pages par la plume de ses scabs. Mais tout de même. Je croyais que son attitude revancharde le ferait défendre ses patrons dans le conflit. Cela lui donnant des munitions pour ses sempiternelles diatribes antisyndicales.

Peut-être souhaite-t-il imiter son héros Victor Hugo(en bon dix-neuvièmiste qu'il était, Proulx ploguait souvent Hugo. Que le nom cependant. Les phrases de l'auteur ne semblaient lui venir en tête automatiquement.): débutant sa carrière en tant que royalistes, il termina sa vie littéraire avec un discours nettement ancré à gauche. Vraiment plus près du peuple. Je ne crois pas que notre grand voyageur nombriliste du Canal Évasion ira jusque là.

Ce qui est très comique c'est que l'agité vieillard souligne dans sa lettre ouvert d'aujourd'hui la diversité des points de vue affichés dans le journal. C'était peut-être vrai avant le conflit. MAIS PLUS MAINTENANT! Avec la perte des chroniques de Grey, Gravel, Landry, Demers(!?), et le maintien des chroniques de Gendron, Facal, Elgrably, Audet, le Journal s'oriente radicalement à droite. Bientôt, il fera passer la revue chrétienne Égards pour une publication progressiste.

vendredi 30 janvier 2009

Le chemin de Gravel

Dans la tourmente, j'avais plus ou moins remarqué que Raymond Gravel signait toujours une chronique dans le Journal de Montréal en lock-out. J'étais surpris que le prêtre n'ait pas accroché son clavier avec les Julius Grey, Jacques Demers et les autres. Surtout lui, qui avait l'habitude d'afficher des idées de gauche. C'est maintenant chose faite! Il l'a dit à la radio hier.

Pour le reste, j'attends toujours de Bernard des explications et un départ...?

De Nathalie Elgrably je n'attends rien. Je n'ai jamais rien attendu il faut dire. Le présent conflit lui permettra sûrement de déverser tout le fiel libertarien qui germe en elle depuis de nombreuses années.

jeudi 29 janvier 2009

Double signature

Aujourd'hui dans le Journal de Mourrial, la caricature du cadre-scab porte deux noms! En fait, un nom et un courriel. Celle du cadre-scab-caricaturiste, sous le pseudonyme Ygreck.ca avec en dessous le courriel de Beaudet, caricaturiste en lock-out maintenant actif du côté de RueFrontenac.com.

Si les cadres-scab se jugent aptes à remplacer les 253 syndiqués à pied levé, il semblerait qu'il leur est plus difficile d'assurer la mise en page du Journal.

Fais-moi trois dessins

Mon copain David ce matin soulignait un fait stupéfiant : 3 quotidiens(La Presse, Le Soleil et le quotidien numérique des Syndiqués en lock-out du Journal de Montréal, Rue Frontenac) ont produit la même caricature à propos du budget! On y voit Ignatieff tenant Harper en laisse.

Si ce n'était du fait qu'il ne doit pas saisir les enjeux du budget, Hervé Philippe de La Tribune serait sûrement arrivé avec la même idée.

mercredi 28 janvier 2009

Conflit d'intérêt

Bizarre. Pendant que le PQ promet de boycotter le Journal de Montréal, son ancien chef Bernard Landry, collaborateur au quotidien francophone le plus au Québec, est en réfléxion...Explique-moi Bernard: pourquoi hésites-tu? Pour respecter l'éthique du capitalisme?

Autre observation sur le conflit au Journal: La Syndicat est affilié à la CSN. Hé bien...Le Journal de Montréal, aujourd'hui, ne reculant devant rien, publie tout un reportage en page 39 sur un petit syndicat de l'hôtel Sheraton qui aurait tenu tête à la CSN en refusant de s'affilier avec eux. L'article glorifie le petit syndicat hotelier tout en fustigeant la CSN. Subtile. Plus subtile que ça tu décrètes un lock-out.