lundi 15 mars 2010

Dimanche PM

Dimanche dernier, Pauline-à-la-page, s’est permis de sabrer le seul groupe politique intéressant du Parti Québécois, le SPQ-Libre. Les militants de ce groupe politique à l’intérieur du PQ n’avaient pas déserté le navire pour joindre la barque à deux capitaines de M. Khadir et Mme David, Québec Solidaire. Comment notre bonne Mme Marois les remercie de leur fidélité? En les larguant.

Le SPQ –libre regroupé autour de Marc Laviolette et Pierre Dubuc restait le seul argument à répondre à ceux qui crachent sur le PQ comme quoi il est rendu trop à droite.

Certes, on pourrait se gargariser longtemps de bonnes intentions et affirmer que le parti n’a jamais été aussi près des travailleurs que ses ténors le prétendaient. Mais la question n’est pas là. Le parti fondé par René Lévesque en était un de coalition. Toutes les tendances s’y maintiendraient jusqu’à l’indépendance. Voilà une tendance jetée par-dessus bord.

Si les éditorialeux toujours à la recherche de l’extrême-centre-consensuel-qui-n’existe-que-dans-leur-tête applaudissent dans les journaux d’aujourd’hui, on peut de notre côté déplorer que Pauline oriente le PQ dans une direction qui ne va nulle part. Elle prétend que ce n’est ni à gauche, ni à droite que se trouve le salut du PQ. Elle pense sûrement aller de l’avant. Mais le navire louvoie davantage dans le statut quo.

Jules Falardeau à la mort de son père rappelait aux leaders du PQ de ne pas abandonner la base militante du parti. Pauline vient de le faire avec une importante partie de celle-ci.

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