lundi 29 octobre 2007

Rattrapage Martel/Harper - Short & Sweet - 101 short poems

J'ai tellement éprouvé de difficultés à trouver ce recueil que c'est avec fierté que je vous relate mes impressions sur Short & sweet. Milles remerciements au lecteur Janick Lavoie qui m'a fourni le bouquin.

Pas évident de saisir toutes les subtilités de la poésie dans des textes en anglais. On a beau se croire bilingue parce qu'on regarde Family Guy en imitant Quagmire, mais comprendre la poésie d'Émily Dickinson ou de W.B. Yeats sans broncher, même dans un court texte, c'est pas facile.

Ce qui ne facilite pas la lecture non plus c'est que je m'interroge sur la pertinence de rassembler ainsi de brefs poèmes sans lien thématique. Oui, ils ont en commun leur brièveté mais ça ne suffit pas. À chaque poème, on doit replonger dans un autre univers.

De plus, l'ordre des poèmes est constitué du plus grand(13 vers) au plus court. Le dernier poème n'a d'ailleurs qu'un titre et pas de vers! Certes, c'est rigolo comme procédé, mais ça ne rend pas le tout très intelligible.

Un seul auteur français fait partie du lot: Apollinaire. Surprenant. On apprécie l'effort même si on pense que plusieurs auteurs de la langue de Prévert aurait pu faire partie du lot. Prévert justement. Et pourquoi pas Queneau? Ils ont écrit beaucoup de poèmes courts. On comprend que Mallarmé et Aragon n'y paraissent guère car la brièveté n'était pas leur marque de commerce.

Reste que pour initier un lecteur à la poésie ça peut être intéressant. Pour ma part, j'ai toujours été fasciné et non rebuté par Baudelaire, Miron ou Ginsberg. L'ouvrage ne m'a pas chaviré par dessus bord. Une anthologie normale peut faire la job pour initier quelqu'un. Ne serait-ce que pour bien différencier la poésie véritable des paroles de Boom Desjardins.

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