vendredi 1 décembre 2006

Paranoïaque ou paranormal?

Comme disent les stand-up, j'sais pas si vous êtes comme moi mais avez-vous remarqué comment les médias sont complaisants avec la course à la chefferie du PLC? À pareille date ou presque l'an dernier, les commentateurs patentés, que ce soit Pratte, Auger, David, parlaient du PQ comme étant un parti qui bouffait ses chefs, qui les brûlait sur la place publique, etc.

Et pourant, il y en aurait long à redire sur cette course au PLC. Ce qui arrange peut-être les observateurs savants de nos bons journaux c'est que les candidats se ressemblent à peu près tous. Ils se drapent tout un chacun dans cet humanisme bonbon de tinamis si cher à la ligne de parti. Que l'on pense à Bob Rae et sa pensée de pseudo-gauche modérée, tiédasse, affadie. Ignatieff, l'intellectuel de Harvard, qui monte bien comment les Canadiens anglais peuvent être aussi colonisés que nous. Comme les Pilon le disaient dans une pub de Coors : "il vient des États, faque c'est bon". Le libre-penseur en faveur de la guerre en Irak. Et Kennedy, le Golden boy, que Radio-Can tente de promouvoir en fou depuis que Justin 1er a déclaré que les Canadians devraient s'intéresser à lui. Et Dion qui tente de ploguer le plus de termes techniques possibles pour avoir l'air intelligent. Il fallait l'entendre sur la notion sociolgique du terme nation. Il a dû fouiller dans ses vieilles notes de cours pour épater la galerie. Et Dryden, Volpe, bof...

On n'a pas droit à une grande diversité des points de vue. Il est certain que je m'en fous car je ne voterai jamais pour ce parti. Il reste quand même que le spectre politique était vachement plus large à la course à la chefferie du PQ. De Lebel à Dubuc il y avait du choix. Certes, cela lève le voile sur l'ambiguïté politique du PQ mais ça reste beaucoup plus palpitant que la course au PLC.

Encore et toujours la démagogie du consensus.

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