lundi 4 juin 2007

La dernière semaine du périple

Bon, ça y est j'y suis. De retour dans mon confortable 6 et demi sans avoir à faire et défaire mon sac aux 24 heures afin de repartir en train. Je vais donc vous bombarder en rafale des bribes de souvenirs de cette dernière(et non la moindre) semaine.

Je ferai fi des descriptions bulcoliques du Paris by night parcouru presque sous la puie à deux reprises. Parlons des matchs.

Massy. Un arbitre incroyable. Une répartie aussi surprenante que génial. Ce type se nomme Jean-François Wendling. Nous l'avions connu l'an dernier à Beauvais. Sympa en plus. Sans lui le match n'aurait pas été ce qu'il était.

Entre ce match et celui d'Evry nous avons visité le chateau de Vau-le-Vicomte. Bâti par Nicolas Fouquet en 1661, il fit l'envie de Louis XIV qui croyait que le Sieur Fouquet allait lui ravir son titre. Plutôt son autorité en fait car le chateau de Fouquet suscitait l'admiration. Louis XIV en appréciait d'ailleurs bien les qualités car il s'en inspira pour le Chateau de Versailles. Le même Architecte, André Lenôtre, s'occupa de l'élaboration de ce dernier Chateau.

Match D'Evry. Encore là, une arbitre que nous connaissions. Madame Pascale Liévin. Une dame admirable. Un personnage d'arbitre sans concessions qui se tient. Et non une émule cheapette d'Yvan Ponton. Petite remise en contexte. Beaucoup de Français semblent ne connaître l'impro que par ses préceptes d'origine largement inspirés, voire copiés, sur le protocole du hockey. Donc, au départ, Yvan Ponton affichait son air bête(semblable à celui qu'il arborait dans Slap Shot) et faisait bien la job comme on dit. Mais les choses ont changés. L'arbitrage n'est pas toujours confiés à un petit tyran. Le match a évolué et les arbitres aussi. Il n'est plus rare d'entendre un arbitre complimenter les joueurs ou simplement sourire en public. Je croyais presque ce concept n'avait pas traversé l'Atlantique mais avec des Arbitres comme M.Wendling et Mme Liévin je sais que les choses sont entre bonnes maines et je peux regretter mes remarques impérialistes de Québécois improvisateurs.

Pour revenir au match d'Evry en tant que tel, disons que le poster de la soirée affichait un gros TABERNAC...Le ton était donné. Le temps passé à expliquer qu'on ne disait pas tabernac mais bien tabArnak...J'ai bien aimé la justification pour l'erreur: "Sur Internet il était écrit TABERNAC..." Eh oui! Et sur Internet il est aussi écrit que les attentats du 11 septembre ont été fomentés par les Bérets Blancs et le fantôme de Camille Samson...Enfin, pour ce qui est du match, disons que sa grande faiblesse était l'interférence continue des joueurs voulant toutes et tous placer un gag, parler plus fort que l'autre, etc. À ce stade de la tournée ma patience s'effritait quand je me retrouvais seul dans une mixte avec 5 joueurs de l'équipe adverse qui ne s'écoutait pas plus entre eux qu'ils ne m'écoutaient moi...Imaginez. Sans rancune. Ça reste de l'impro.

Grenoble, la magnifique. Ville superbe. Je le dis chaque année mais c'est parce que la splendeur de son paysage admirable à chaque coin de rue me rend intarissable. Et de plus, cet asso est des plus dynamiques. Après une soirée bien arrosée où deux de mes compères(je ne les nommerai pas pour préserver la réputation de Ben et Seb) ont dormi sur un banc de parc car il ne savait le numéro du code du bloc appartement où ils devaient dormir, nous avons connu encore une fois, comme il est coutume en fin de tournée, un match époustoufflant. Je crois avoir peut-être brûlé mes jokes sur Sarkozy et mes pas de Break dance pour une prochaine tournée mais je me suis amusé à fond. Toute l'équipe avait la pêche comme disent les Français. Un peu de décrochage qui dénotait un grand plaisir d'être sur scène pour divertir 400 étudiants universitaires allumés réagissant au quart de tour.

Voilà en gros ce qui s'est passé. D'autres anecdotes ressurgiront ici et là au cours des jours à venir. Je vous en ferai part à mesure que mon souvenir me le permettra. Il y a tant et tant de moments en tête. C'est difficile de savoir par où commencer.

Stéphane

P.S. Avec tout ça j'ai enfin trouvé Sophie la Giraffe pour Romane. Même si elle l'a jetée par dessus bord de la poussette sur Mont-Royal je crois qu'elle l'aime bien.

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